le roi se meurt
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CONCEPTION DES COSTUMES
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D'APRES L'OEUVRE DE eugène ionesco
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Le roi Béranger règne sur un royaume loufoque entouré de sa première femme, la reine Marguerite, un mariage conventionnel et de sa seconde femme la reine Marie, un mariage d’amour. Malade, il doit faire face à sa propre mort imminente. Tiraillé entre la passion de la reine Marie et la raison de la reine Marguerite, secondé par le médecin royal, personnage sombre autant bourreau qu’astrologue, Béranger ne sait plus vers quoi et vers qui tendre et oscille entre déni, révolte et résignation. A ce drame viennent s’ajouter les apparitions et bavardages impromptus de la servante, femme de chambre, infirmière et cuisinière Juliette et la frigidité protocolaire du garde.
Le roi se meurt est l’histoire d’une fin, et tout ce que cette fin apporte. Mettre en scène ou écrire une fin c’est établir une notion de temps : un passé, un présent et un futur. La fin, c’est la mort d’un temps mais aussi le début d’un autre. Un présent qui devient passé, ou un futur qui va devenir présent. Face à cette fin, personne n’est égal, aucune réaction n’est similaire, et cette œuvre met en avant la complexité des réactions humaines face à la mort : le déni du passé, l’indifférence du présent, l’acceptation du futur.
- février 2017 -